Émouvants hommages en abyme à Vevey
La valeur affective derrière l'intérêt artistique: c'est toute l'originalité et l'émotion qui frappent dans la double exposition proposée ce printemps 2023 au Musée Jenisch de Vevey. Une manière d'hommages en abyme! Jusqu'au 21 mai, «Ferdinand Hodler: revoir Valentine» éclaire, derrière la forte stature du maître helvétique, la fragilité des destins humains et leur influence sur l'œuvre de l'artiste. Au travers, notamment, du véritable «reportage pictural» qu'Hodler a consacré, de 1908 à 1915, à la splendeur puis à l'agonie de sa modèle et amante Valentine Godé-Darel – un cycle d'œuvres majeur, exposé publiquement pour la première fois depuis 1976. Jusqu'au 28 mai, «Un collectionneur idéal» révèle, de son côté, le rôle exemplaire d'appui à la création et à la diffusion d'œuvres d'art visuel joué par un collectionneur et mécène aussi généreux que discret: Edmond Bourqui. Un homme d'une grande modestie d'origine et de caractère mais d'une remarquable constance et perspicacité de regard. À l'instar d'un de ses artistes favoris: André Evrard... (...)

EVRARD, le livre

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L’ouvrage le plus complet consacré à André Evrard, sorti de presse en septembre 2015, est toujours disponible. Vous pouvez le trouver en librairie ou nous commander des éditions de tête signées et numérotées, avec une aquarelle ou une gravure de l’artiste, à des conditions attrayantes. Profitez-en ! > en savoir plus

Découvrir les cinq artistes de l’atelier du Jardin du Prince

Nécessairement éphémère et exclusivement visuelle, la révélatrice exposition accrochée du 12 juin au 10 juillet 2022 aux cimaises de la Galerie Jonas du Petit-Cortaillod a heureusement été en quelque sorte pérennisée par les plus de cent pages du cahier n° 154 de la Nouvelle Revue Neuchâteloise, paru à cette occasion sous la signature de l’historien Patrice Allanfranchini, et disponible en librairie ou chez l’éditeur. Une publication qui ajoute à la rétrospective artistique la dimension historique de cet originale « annexe » créative de l’« acropole neuchâtelois » !

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On y apprend comment et pourquoi le maréchal Berthier, prince de Neuchâtel, avait décidé en 1805 d’aménager un jardin public botanique et d’agrément à la place des vignes qui prolongeaient vers l’ouest la colline du Château. Puis comment et pourquoi y fut installée quelques années plus tard une poudrière qui en interdit provisoirement l’accès. Enfin, comment et pourquoi le parc fut racheté par le riche commerçant Edouard DuBois, avec la poudrière entre temps désaffectée, qu’il fit transformer en atelier pour son fils peintre, puis à la mort prématurée de celui-ci, qu’il légua à l’Etat pour que la bâtisse garde durablement cette affectation d’atelier d’artiste. De 1870 à 2020, ils ne furent que cinq à illustrer cette volonté exaucée Mais du 19e au 21e siècle, des avatars de l’Ancien Régime à ceux de la République, les lieux ont aussi porté les stigmates successifs de l’évolution sociale, économique et politique du pays. Il n’était pas inutile d’en rappeler la valeur, pour que la saga se poursuive.



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